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Euh… Comment vivait-on quand la contraception n'existait pas ? Et comment faisait-on l'amour quand la contraception n'était même pas envisageable ? Les femmes avaient-elles une vie sexuelle avant les contraceptifs ?? Avant les contraceptifs, on se mariait, tout simplement !
On imagine facilement le niveau de stress que devait engendrer toute relation sexuelle avant l'avènement des indispensables contraceptifs. Délivrant désormais les femmes du lourd tribut des grossesses non souhaitées, la contraception leur a procuré non seulement la souveraineté sur leur propre corps mais elle leur a aussi permis de jouir enfin du moment présent dans le sexe.
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Longtemps perçue comme un crime contre nature, la contraception, condamnée par l'Église catholique, a pourtant fait boule de neige dès son apparition dans les cabinets médicaux. Bien qu'elle ait été pratiquée clandestinement pendant des siècles, la contraception incarnait la perversion car elle détournait les fonctions naturelles de la reproduction, faisant de l'acte sexuel une dépravation sans objet.
Depuis l'Antiquité, on la pratiquait sous différentes formes. Alors que les Égyptiennes s'enduisaient le vagin d'un onguent fabriqué de miel ou de fientes de crocodile, ce sont les poires vaginales, remplies d'eau froide, qui venaient à la rescousse des Grecques en noyant le sperme laissé dans le vagin, après les rapports sexuels. À cette époque, le travail d'un médecin, spécialiste du corps féminin, un certain Soranos, permit également aux femmes d'employer la méthode de calcul selon le cycle menstruel. Le même Soranos avait aussi mis au point une sorte de tampon de laine, à insérer au fond du vagin, afin de bloquer l'accès au col de l'utérus.
Plus tard, au 16e siècle, ce fut au tour des Chinois et des Japonais d'inventer leur version d'un préservatif masculin, en papier de soie huilée pour la Chine, et en cuir pour le Japon. En France et en Angleterre, l'on suivra ce chemin en préconisant l'usage de préservatifs faits de boyaux animaux, condoms surtout utilisés par les libertins. Jusqu'au 20e siècle, on utilisera des condoms de fortune, plus au moins efficaces et d'un inconfort certain.
Les années 1900 produiront une foule de moyens contraceptifs, assez différents les uns des autres, pour permettrent à ceux et celles qui en font usage de choisir ce qui convient le mieux à leur style de vie. Les préservatifs sont désormais faits de latex, on redéfinit la méthode du calcul selon le cycle menstruel grâce au calendrier Ogino, le stérilet apparaît vers les années cinquante, et la fameuse pilule anticonceptionnelle est popularisée dès le début des années soixante.
En France, sa légalisation (1967) ainsi q`?ue la mise en application de cette loi l'autorisant (la loi Neuwirth) ne sera respectée qu'en 1974. Depuis, des cliniques de planning de naissances, l'arrivée du diaphragme, des implants contraceptifs, le Dépoprovera, ainsi que le Norplant (bâtonnet contraceptif en implant sous cutané) se sont multipliés, afin de permettre aux individus des deux sexes de choisir, consciencieusement, d'avoir ou non des enfants.
Récemment, deux des avancées les plus considérables concernent le nombre croissant d'hommes optant pour la vasectomie ainsi que l'accès pour les mineures à la "pilule du lendemain", gratuitement. Le fait que les hommes s'impliquent activement dans le processus de la contraception est un pas de géant dans une société où l'on a toujours obligé les femmes à en prendre l'entière responsabilité. Par ailleurs, le fait de rendre accessible aux jeunes femmes mineures un contraceptif d'urgence, sans ordonnance et parfaitement gratuit, témoigne de la volonté sociale d'accorder aux femmes la possibilité d'éviter une grossesse non souhaitée, sans passer par le traumatisme de l'avortement.
À l'heure où la surpopulation mondiale donne à craindre sérieusement pour l'avenir de la planète, la démocratisation des méthodes de contraception constitue une inestimable alliée. Ne reste plus qu'aux instances religieuses, maintenant, à en faire le constat, histoire de permettre à tous ceux que le spectre de la damnation éternelle terrorise encore, de bénéficier des mêmes chances de survie que ceux qui ont désormais le droit de choisir !
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